Après ceux de la connaissance et de la communication, l'univers du commerce vit une mutation fondamentale.
L'informatique a déjà transformé le back office, le web a pris une part significative des transactions, c'est désormais l'acte d'achat qui profite des nouvelles technologies et de leurs pratiques contextuelles, géo localisées, personnalisées, et en réseau, avec un dispositif de prédilection, le mobile, et bientôt aussi la smart TV.
Retour à l'origine, le vendeur et l'acheteur concluent autour du produit, mais désormais dans un mix de réel et de virtuel, demain assistés d'un robot ou de l'intelligence ambiante.
Justement, la stratégie des groupes japonais est d'amplifier ces formes de lien (O2O, on line off line on line), afin d'attirer dans les magasins les "amis" du réseau et provoquer l'acte d'achat dans le nuage. Amazon, Alibaba, Google, Apple, Rakuten, entre autres, tentent de re créer dans leurs boutiques géantes, quelquefois ancrées dans des espaces physiques de vente, la "caisse", faite d'apps, d'IDs, passage obligé des consommateurs. Alibaba sera dans quelque temps la capitalisation boursière la plus importante de tous les temps, et crée son propre système d'exploitation pour s'affranchir de celui des concurrents, source d'une perte de marge et de revenus publicitaires.
Qu'il soit réel ou virtuel, tout producteur de biens et de services se doit d'avoir sa boutique virtuelle. Indépendante ou intégrée à des e-galeries marchandes, elle doit être compatible avec tout dispositif, fonctionner quelquefois off et on line simultanément, et directement ou indirectement accessible sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Le temps d'accès et de réponse, Google ayant créé un précédent, ne peut excéder 1 seconde.
Le commerce électronique entre dans une nouvelle ère...